Le cèdre

Cedrus

Grandeur d’âme, courage, puissance et orgueil

Avec un drapeau national pour lui tout seul, cité 70 fois dans la Bible, le Cèdre se pose d’emblée comme un mythe à lui tout seul. Il constitue un pont entre les hommes et les Dieux dans de nombreuses religions, à la fois pour sa majesté, ses formes, et les parfums de sa résine (ex: cérémonies bouddhistes, onguents égyptiens…).

Le cèdre était déjà connu des Celtes même s’il ne faisait pas partie de leur territoire “initial”, car ils avaient été fasciné par cet être exceptionnel lors de leurs conquètes orientales. C’est pour eux l’arbre de la grandeur morale et donc celui qui représente le plus la notion d’héroïsme. Ceux qui sont nés sous le signe du Cèdre (qui se termine le 18 février !) vivent dans l’illumination. Eveillés, ils s’efforcent d’accomplir leur “destin”. Dit autrement, ils écoutent plus facilement leur Appel intérieur. Ils servent une cause qui les dépasse, même si elle leur vient des tripes. Leur leadership ne vient pas de leur égo mais de cette énergie de “Mission”, ce qui le décuple et leur donne une certaine “aura”.

Sa taille énorme inspire en effet la grandeur et la puissance allant parfois même jusqu’à l’extrême, l’orgueil. C’est ce qui arriva à Gilgamesh, dans l’un des plus anciens récits de l’Histoire (-5000) : la légende de Gilgamesh et Humbaba, le terrible gardien de la Forêt des Cèdres.

Le cèdre, initialement prospère au Liban et dans l’Atlas, a traversé les ages anciens et s’est, depuis 1646, déployé aussi en Europe (dans la vallée de la Tamise !), où il est progressivement devenu un arbre ornemental symbole de richesse et de réussite. Paradoxalement, il y a en désormais plus dans nos ville européennes qu’au Liban, où il ne reste plus que 2000 Ha de ces géants sur les 500 000 Ha estimés de l’époque phénicienne. Dans le Taurus, en Turquie, il reste encore de belles forêts de Cèdres (autour de 100 000 Ha). Résistant à la sécheresse, il joue aujourd’hui un rôle important dans la reforestation des régions qui ont été dévastées par l’érosion et les sécheresses.

 

Sources

Histoires d’Arbres, des sciences aux contes – Philippe Domont, Edith Montelle

Calendrier Celtique – Michaël Vescoli

Le cèdre
Retour en haut