Le noisetier

Corylus avellana

 

Réceptivité, intuition, flexibilité et générosité

 

 

Chaton de noisetier en plein hiver, Monts du Lyonnais

Le noisetier, de la famille des betulaceae (comme la bouleau) est aussi appelé coudrier. C’est le bois de prédilection des sourciers. Une baguette en noisetier va augmenter la connexion au champ électromagnétique produit par le déplacement de l’eau souterraine. Cette réceptivité sera plus marquée que chez d’autres espèces. C’est un des rares arbres à avoir conservé sa réputation “magique”. Souple, il nous aide à découvrir, chez nous et chez les autres, ce qu’il y a de plus profond.

Son bois est très souple et facile à travailler. Il était autrefois utilisé en vannerie. Dans les stages d’Entre les Arbres, il sert pour faire des pics à brochette, du land art, et des constructions.

Le noisetier pousse facilement. On le trouve préférentiellement aux interfaces forêt / champs sous forme d’arbustes pouvant atteindre 4 mètres, et parfois plus. Outre ses riches noisettes aux puissantes propriétés énergétiques, cet arbre est très généreux par le rôle important qu’il joue dans les écosystèmes en attirant de nombreux auxiliaires (prédateurs de parasites et ravageurs) et en servant de rempart contre le vent. Il a des relations symbiotiques avec les truffes (par les racines), et les écureuils, qui se nourrissent de ses fruits et les dispersent en tous lieux avec des troubles de la mémoire salutaires pour l’espèce (les fruits peuvent donner de nouvelles pousses plus loin car les écureuils sont étourdis).

La flexibilité se retrouve dans l’adaptabilité du noisetier aux conditions. Quand il fait sec, il ramène ses branches contre son tronc pour conserver l’humidité et les écarte quand il fait humide. Sa rusticité le rend adaptable à tous les climats et à tous les terrains.

Sa générosité va plus loin car il a de nombreuses vertus médicinales : ses feuilles, chatons, écorce, fruits ou rameaux peuvent avoir des propriétés amaigrissantes, antihémorragiques, dépuratives, astringentes, fébrifuges, vermifuge et vaso-constrictrices. Il a donc été utilisé contre les fièvres, l’obésité, les varices, la phlébite, l’œdème, l’épistaxis, certains problèmes de peau et pour soigner les plaies.

Conclusion: le noisetier n’est pas un arbre majestueux dominant la canopée, et pourtant, il nous inspire autrement en nous ramenant à de bien belles valeurs : l’intuition, la générosité, la robustesse, la flexibilité, l’humilité. En un mot, il nous reconnecte au féminin et nous invite à lui laisser plus de place dans notre vie.

 

Exercice pratique :

Retrouvez la puissance de l’intuition par deux exercices pratiques, concrets, à faire seul en forêt, le premier pour réveiller le corps, le second, à ne faire qu’ensuite, pour développer l’intuition.

 

Sources :

L’énergie des arbres – Plantes et Santé, hors série 2017

Wikipedia

Tela-Botanica

La baguette des sourciers

Chercher de l’eau au moyen d’une baguette de coudrier est, de nos jours, une des rares pratiques “magiques” qui conserve un certain crédit. Nos esprits cartésiens doivent en effet s’incliner devant les résultats incontestables de cette technique, supérieure à toutes les autres qui font pourtant appel aux appareils les plus sophistiqués.

La tradition voudrait que le sourcier coupe les jeunes branches de coudrier à la Saint-Jean avec un couteau neuf pour confectionner sa baguette. Le talent du sourcier tiendrait tout autant à son magnétisme qu’à la qualité de sa baguette, qui entre en résonnance avec le champ émis par les noeuds métallifères ou la concentration d’eau.

Dès qu’il est au-dessus d’un tel noeud ou d’une telle source d’eau, la baguette s’incline vers la terre comme une aiguille que l’on aurait aimantée.

La nature a derrière elle 3,8 milliards d’années de R&D. Restons humbles si la science n’a pas encore su décortiquer les phénomènes qui font que le coudrier est si réceptif aux champs émis par l’eau (ou par d’autres sources encore plus subtiles). Le biomimétisme n’en est qu’à ses balbutiements.

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