Le ginkgo biloba

Ginkgo biloba

Transcender les paradoxes

 

 

Est-ce le ginkgo qui a inspiré Tolkien lorsqu’il a décrit les Mallorn aux feuilles d’or de la Lorién ? Quoi qu’il en soit, en automne, l’arbre aux quarante écus se revêt de couleurs dorées et illumine nos parcs et nos jardins et les forêts de Chine, d’où il est originaire.

Le ginkgo, seul du genre Ginkgo, porte avec lui de nombreuses symboliques. Il symbolise le développement durable, avec sa feuille à nervures palmées, et avec la légende qui dit que c’est le premier arbre qui a pu repousser après la dévastation d’Hiroshima. En effet, l’arbre situé à moins d’un kilomètre du point d’impact fleurit encore aujourd’hui. Son génome a de quoi en intriguer plus d’un, car cet arbre est panchronique, c’est à dire à la fois fossile et vivant – premier paradoxe. En effet, le ginkgo est apparu il y a 270 millions d’années, soit deux fois plus tôt que l’apparition des fleurs ! A tel point que les fruits du Ginkgo, qu’on appelle parfois amandes ou noix (et qui puent !) ne sont pas des graines (le concept de graine n’existait pas encore) mais des ovules. La différence est essentielle : ils ne se gardent pas, contrairement aux graines. Il faut les replanter dans les mois qui suivent leur récolte.

Avec ses feuilles à deux lobes, le ginkgo peut aussi symboliser la dualité, la séparation, ou le paradoxe. Et la réconciliation qui va avec. Le ginkgo nous indique qu’en accompagnant l’évolution de l’autre, on peut aussi devenir soi-même. En cela, le ginkgo est sacré en Chine et au Japon et connecte à l’amour.

Les croyances populaires lui attribuent également parfois des vertus bénéfiques pour la fertilité (ex: le ginkgo de Nigataze au Japon, qui aurait 1300 ans et dont la couronne s’étendrait sur 250 m². Dans la même veine, leur amande est prisée au Japon et en Chine pour ses vertus respectivement aphrodisiaques ou porte-bonheur.

Autre paradoxe : le ginkgo est utilisé depuis l’Antiquité en médecine traditionnelle chinoise et ses bienfaits sont avérés – pour certaines pathologies (activité antioxydante, augmentation du débit sanguin notamment cérébral, potentialisation des neurotransmetteurs et  modulation du métabolisme du glucose). Et en même temps, L’extrait de ginkgo est classé possiblement cancérogène par l’OMS. Ce paradoxe vient du dosage, comme de nombreux produits qui aident à la fois à lutter contre le cancer et qui s’avèrent eux-mêmes cancérogènes. Donc à ne consommer qu’avec modération et précaution.

Se promener lentement sous les ginkgos dorés en automne, en revanche, peut être conseillé sans limites !

 

Un exercice guidé en lien avec cet arbre : dépasser ses contradictions.

 

Et si vous souhaitez faire grandir de tels bijoux, voici quelques partages d’expérience :

Adopte un ginkgo biloba

 

Sources :

L’énergie des arbres – Plantes et Santé, hors série 2017

Wikipédia

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