Atelier constellations en forêt – 28 juin 2021 – Sourcieux-les-Mines (69)
De la dépendance à l’interdépendance : un chemin de liberté
Les réseaux d’interdépendances entre les espèces vivantes, sont des sources inépuisables d’inspiration pour celui ou celle qui souhaite prendre soin de ses relations.
Ils nous invitent à goûter pleinement cette interdépendance et à percevoir avec nos sens ce que cette interdépendance peut nous apporter en complément d’autres modes relationnels comme la dépendance ou l’indépendance.
Objectifs
Pour répondre à cette intention, cet atelier vous propose une immersion en forêt, avec les objectifs suivants :
- Explorer collectivement nos manières d’être en relations : dépendance, indépendance, interdépendance
- Éclairer et transformer des situations relationnelles
- Retrouver de la liberté dans et par mes relations : plus j’assume mes choix dans ma manière d’être en lien, plus je suis libre
- Remettre du vivant dans mes relations : à la fois dans la relation et à chaque pole de la relation. La relation me permet de me sentir plus vivant et va être au service du vivant.
Une expérience à vivre. Une journée d’atelier / formation avec des processus puissants construits à partir des expériences de connexion au vivant et de facilitation de constellations des formateurs. Un temps privilégié de ressourcement et d’inspiration dans et par la forêt.
Infos pratiques
Lieu : le terrain de forêt d’Entre les Arbres à Sourcieux-les-Mines
Horaires : de 9h à 17h30.
Repas : Les encas et boissons chaudes sont fournis, le pique-nique du midi est à votre charge.
Tarifs : Participation consciente en fonction de vos revenus et de ce que cette journée vous aura apporté. Plus d’infos sur la participation consciente en bas de cette page.
Inscriptions : ouverture à partir du 1er avril.
En co-animation avec Maïté Cordelle (Autre Regard)
Facilitatrice et médiatrice dans l’âme, Maïté accompagne les dynamiques relationnelles dans les situations conflictuelles et dans les projets collectifs. Elle accompagne également les individus avec la gestalt thérapie. Sa conviction : nos différences sont nos richesses, et nos “pommes de discordes” renferment des graines précieuses à cultiver et faire éclore !
Voir une conférence de Maïté Cordelle sur ce sujet
La participation consciente
A la fin de l’atelier, nous vous inviterons à exprimer votre positionnement sur la question financière et à effectuer une contribution en euros, en conscience. Cette contribution tient compte de ce que vous pensez que l’expérience vous aura apporté, de la valeur subjective de ce que vous avez reçu, et des moyens qui ont permis de générer ce stage (notamment en terme d’ingénierie pédagogique et d’animation). Cette contribution tient compte également des moyens de chacun. Certains pourront donner “beaucoup”, d’autres pourront donner “peu”. C’est une belle opportunité de mettre en pratique, dès la fin du stage, ce que c’est que de dire sa vérité et d’expérimenter son rapport à l’énergie argent en conscience.
A titre d’information, nous vous invitons à rechercher les tarifications de stages similaires pour vous faire une idée de ce qu’aurait pu être un prix imposé. Nous pourrons également vous aider pendant l’atelier à vous positionner en vous apportant des éclairages complémentaires, afin de ne pas vous faire porter toute la responsabilité de l’établissement de votre juste prix.
Liberté, indépendance et interdépendance
La liberté ne peut se vivre si je suis indépendant, c’est à dire détaché de tout autre être vivant. La vie fonctionne par d’incessants échanges de matière et d’énergie. Pour autant, ce n’est pas naturel pour beaucoup d’entre nous d’associer interdépendance et liberté. La relation est souvent vécue comme une dépendance (je te vois comme la seule stratégie possible pour répondre à mes besoins) et peut donc aussi être vécue en creux par un besoin d’indépendance, la plupart du temps confondu avec le besoin de liberté. Il peut en effet y avoir le sentiment que plus j’ai de relations, moins je suis libre. Cela peut être vrai, mais pas toujours. Cela dépend du mode relationnel. Dans les écosystèmes sains, le mode prédominant est celui de l’interdépendance. La plupart des individus donnent à l’écosystème et reçoivent de lui en retour. Plus je vais nourrir de relations interdépendantes avec mon milieu, plus je me libère car je ne fais plus tout peser sur une seule relation. Si jamais cette relation s’interrompt, de nombreuses autres relations me permettent d’assurer la continuité de la satisfaction de tous mes besoins, y compris celui de contribuer, et j’ai donc plus de liberté.
Les humains occidentaux ont cherché à devenir indépendants du reste du vivant depuis au moins 500 ans (ère de la rationalité et invention du concept clivant de “nature”) en prônant paradoxalement des idéologies libérales et parfois même libertaires. Cette volonté farouche d’émancipation de cette prétendue “nature” a conduit à la triple fracture (sociale, écologique et spirituelle) décrite par Otto Scharmer. Plus largement, à une immense déconnexion. Et de quelle liberté parte-t-on désormais ? Celle de pouvoir choisir son nouveau modèle d’i-phone (livré en 24h par Amazon), son partenaire amoureux ou son lieu de vacances au bout du monde ? Ou celle d’exprimer pleinement qui nous sommes et de vivre dans un monde encore vivable avec encore assez d’Autres vivants pour danser avec nous et nous sentir pleinement vivants ?
Pour aller plus loin
Une formation en forêt sur deux jours sur le sujet de la relation
(Dates à venir, inscrivez-vous à notre newsletter pour vous tenir informée des prochaines sessions)